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- 19 juil.
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Dernière mise à jour : 8 août

1. La consommation du vin ou de l’alcool
La Bible ne condamne pas la consommation de vin, elle prévient le chrétien de ses effets et interdit l’ivrognerie. « Car l’ivrogne et celui qui fait des excès s’appauvrissent, et l’assoupissement fait porter des haillons » (Proverbes 23 :20, 21).
Le premier vin fabriqué par notre Seigneur Jésus Christ contient d’alcool. (Jean 2 : 1-10). L’Église Mahuklo enseigne l’abstinence de l’ivrognerie et de tous breuvages stupéfiants. L’enseignement scripturaire est : « Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Mais soyez remplis de l’Esprit » (Éphésiens 5 :18). Nous sommes également avisés
: « C’est que chacun de vous sache tenir son corps dans la sainteté et l’honnêteté » (1 Thessaloniciens 4 :4), 1 Corinthiens 5 :11 ; 6 :10 ; 10 :31 ; Galates 5 :21).
2. La consommation du Tabac, l’opium, de la drogue ou autres substances de même nature
Bien que la Bible n’aborde pas directement le sujet des drogues, elle nous enseigne de s’abstenir des substances qui rendent dépendants (Romains 12:1, Proverbes 25:28). L’usage du tabac ou des drogues sous quelle que forme que ce soit crée de la dépendance. La dépendance au tabac, les drogues ou à d’autres substances est contraire à l’abandon de nos corps au Seigneur comme des vases saints d’honneur pour Son usage (Romains 12 :1, 2 ; 1 Thessaloniciens 4 :4). « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10 :31).
« …votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6 :19, 20).
3. Les aliments
Dieu nous a donné pour nourriture tous les animaux de la terre. (Genèse 1:29-30). Le Nouveau Testament ne fait aucune règle rigide concernant ce qu’un chrétien peut manger ou boire à l’exception des boissons fortes et des substances qui créent la dépendance et l’accoutumance. « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbat : c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ » (Colossiens 2 :16, 17). Dieu nous a donné pour nourriture tous les animaux de la terre. (Genèse 1:29-30). Le Nouveau Testament ne fait aucune règle rigide concernant ce qu’un chrétien peut manger ou boire à l’exception des boissons fortes et des substances qui créent la dépendance et l’accoutumance. « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbat : c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ » (Colossiens 2 :16, 17).
Ainsi, nous n’avons aucun droit de juger ce que notre frère ou sœur mange ou boit.
Les restrictions de la loi mosaïque concernant ces choses ne sont pas prolongées dans la dispensation de la grâce : « Car le royaume de Dieu ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit » (Romains 14 :17, 1 Corinthiens 8 :8 ,1 Timothée 4 :1-5). La non-consommation de viande par un chrétien, le végétarisme sous toutes ses formes, pratiqué dans un but religieux, est considéré comme une faiblesse spirituelle (Romains 14:2), l’imposer comme un enseignement aux autres est considéré comme « une doctrine de démons » (1 Timothée 4:1-3).
4. Les ornements (vêtements, chaines, boucles, etc.)
La Bible encourage les croyants, particulièrement les femmes, à s’habiller modestement et à ne pas chercher à attirer l’attention par des parures extravagantes. Cependant, elle n’a jamais condamné l’utilisation des boucles d’oreille, les chaines et autres ornements s’ils ne sont pas utilisés pour des fins idolâtres. Le message central est que la valeur d’une personne ne repose pas sur l’apparence mais sur le caractère et la piété (1 Timothée 2:9-10 ; 1 Pierre 3:3-4). Les Écritures insistent sur le fait que la vraie beauté vient de l’intérieur et est liée à un cœur pur et un esprit doux. Dieu regarde au cœur plutôt qu’à l’apparence. Proverbes 31:30 ; 1 Samuel 16:7.
Les ornements ne doivent être utilisés en aucune manière qui tende vers l’idolâtrie, l’occulte ou les pratiques impudiques (Ésaïe 3 :18-22 ; Actes 8 :9 ; 19 :19 ; 1 Corinthiens 5 :10 ; 6 :9 ; Galates 5 :19-21 ; Apocalypse 2 :20-23). Pour ceux qui les portent aussi bien que ceux qui ne les portent pas, un principe primordial est trouvé dans Romains 14 :13 : « Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère [ou soeur] une pierre d’achoppement ou une occasion de chute ».
5. les loges et les sociétés secrètes
La Bible interdit au peuple de Dieu de se mettre avec les infidèles sous un joug étranger (2 Corinthiens 6 :14-18). Elle s’oppose aussi aux choses faites en secret et exige une loyauté complète et sans réserve de la part des enfants de Dieu : « Jésus lui répondit : J’ai parlé ouvertement au monde ; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret » (Jean 18 :20 ; Luc 16 :13). La Bible valorise la transparence, la lumière et la vérité. Les sociétés secrètes, par définition, fonctionnent avec des niveaux élevés de secret et de confidentialité, ce qui peut aller à l’encontre de l’appel biblique à vivre dans la lumière. (Éphésiens 5:11-13, Jean 3:20-21).
6. Peut-on jurer Dieu?
L’affirmation de la véracité de n’importe quelle chose est suffisante et ordinairement acceptée même dans les cours de justice : « Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu ; ni par la terre, parce que c’est son marchepied ; ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi. Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin » (Matthieu 5 :34-37 ; Jacques 5 :12). Le terme « jurer » est également utilisé pour les blasphèmes, ce qui est interdit par la Bible : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent » (Éphésiens 4 :29 ; 5 :4).
7. La dot
Ce que la Bible dit : «Si un homme séduit une vierge qui n’est point fiancée, et qu’il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour femme.» (Exode 22:16). Cependant les pratiques variaient selon les cultures et les contextes, et l’important était le consentement et l’engagement des deux parties. Dans certaines cultures bibliques, la dot servait à sécuriser l’union et à montrer le sérieux de l’engagement. Elle était souvent perçue comme
une compensation au père de la mariée (Exode 22:16-17).
Bien que la dot puisse avoir des connotations économiques, la Bible met en avant la valeur méritée de chaque personne. Proverbes 31 décrit une femme vertueuse comme ayant une valeur bien supérieure à celle des perles. En résumé, bien que la dot puisse être un aspect culturel du mariage dans certaines sociétés bibliques, la Bible insiste surtout sur l’amour, le respect et la dignité dans les relations matrimoniales.
8. Le mariage
« Et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? » (Matthieu 19 : 5). Le mariage fait partie des sacrements parce que l’Eternel Dieu l’a recommandé dans l’Ancien Testament et Jésus Christ dans le Nouveau Testament. Cependant, vous devez bien lire ce que la Bible dit à ce sujet pour ne pas vous condamner devant le Seigneur. Je vous laisse méditer ces passages bibliques : Deutéronome 23 : 21-22, Nombres 30 : 2 et Exode 22:16.
Le mariage est sacré et ne devrait pas être contracté à la légère sans une préparation convenable. Le mariage était originellement institué par Dieu comme une relation par alliance correctement reconnue entre un homme et une femme pour toute la vie. De plus, l’Église soutient que le foyer doit être guidé par l’amour, la discipline et d’autres aspects nourrissants comme c’est enseigné dans la parole de Dieu. Parce que l’Église est engagée à la sainteté du mariage et de la vie humaine, nous nous tenons fermes contre l’avortement, l’inceste, l’abus, l’euthanasie, l’adultère, le divorce, l’homosexualité et le lesbianisme, lesquels nous croyons être contraires au dessein originel de Dieu exprimé dans Sa parole. Toutes les unions bibliquement illicites, telles que les mariages entre des personnes de même sexe, les mariages incestueux, sont rejetées par l’Église Mawuklo même s’ils sont reconnus comme étant légaux par des gouvernements civils.
9. Le divorce
Dans l’Ancien Testament, le divorce est reconnu, mais il est réglementé pour protéger les parties impliquées, en particulier les femmes. Deutéronome 24:1-4 décrit une situation où un homme divorce de sa femme en lui donnant un acte de répudiation. Elle peut alors se remarier, mais si son second mari la répudie également, ou s’il meurt, elle ne peut pas retourner à son premier mari. Cette loi visait à protéger la dignité de la femme et à éviter les abus de la pratique du divorce.
Cependant, Dieu n’aime pas le divorce. Le prophète Malachie exprime la position de Dieu sur le divorce, soulignant que l’idéal de Dieu pour le mariage est un engagement durable. (Malachie 2:16). Jésus aborde directement la question du divorce, réaffirmant le modèle de mariage de la Genèse et offre des enseignements clairs sur les circonstances qui peuvent justifier le divorce. Matthieu 5:31-32 : « Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que quiconque répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ».
L’apôtre Paul aborde également la question du divorce dans ses lettres, offrant des conseils aux croyants mariés, en particulier ceux dont les conjoints ne sont pas croyants. Dans 1 Corinthiens 7:10-15, Paul conseille aux couples chrétiens de ne pas se séparer.
« À ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari... et que le mari ne répudie point sa femme».
Cependant, pour les mariages mixtes (croyant avec non-croyant), Paul indique que si le conjoint non-croyant décide de partir, le croyant n’est pas lié dans ces circonstances, suggérant que la paix et la liberté de conscience sont des priorités.
10. Le remariage
Jésus aborde la question du remariage en lien avec le divorce, particulièrement en mettant l’accent sur l’infidélité comme une cause potentielle de divorce et de remariage. Matthieu 19:9 ; Matthieu 5:32 . Dans ces passages, Jésus souligne que le remariage après un divorce pour des raisons autres que l’infidélité est considéré comme un adultère. Cela suggère que le mariage est une alliance permanente, et que l’infidélité est la seule cause légitime qui justifie la dissolution de cette alliance et permet le remariage sans commettre d’adultère.
Paul, dans ses lettres, traite également de la question du divorce et du remariage, en particulier dans des situations où un conjoint est croyant et l’autre ne l’est pas (1 Corinthiens 7:10-11,15). Paul insiste sur le fait que le remariage n’est pas souhaitable si un couple marié se sépare, à moins que la séparation ne soit due à l’abandon par un conjoint non-croyant. Dans de telles circonstances, il semble permettre la possibilité de remariage, en indiquant que le croyant n’est pas « lié » dans ces situations.
11. La polygamie
Bien que la Bible ne condamne pas explicitement la polygamie dans l’Ancien Testament, les récits de polygamie sont souvent accompagnés de conséquences négatives, telles que la jalousie, la rivalité, et les conflits familiaux.
• Abraham : Bien qu’il soit principalement connu pour être marié à Sara, Abraham a également eu une concubine, Agar (Genèse 16), et plus tard, il a pris une autre femme nommée Ketura après la mort de Sara (Genèse 25:1-6).
• Jacob : Il avait deux épouses, Léa et Rachel, ainsi que leurs servantes, Bilha et Zilpa, comme concubines ; ce qui a conduit à la naissance des douze tribus d’Israël (Genèse 29-30).
• David : Le roi David avait plusieurs épouses et concubines (2 Samuel 5:13).
• Salomon : Le roi Salomon est l’exemple le plus notable, avec 700 épouses et 300
concubines (1 Rois 11:1-3). Cette polygamie est spécifiquement critiquée pour avoir détourné son cœur de Dieu.
L’idéal biblique, tel qu’il est exprimé dans la création (Genèse 2:24), les enseignements de Jésus (Matthieu 19:4-6), et les directives du Nouveau Testament, soutient une vision monogamique du mariage. Cependant, voici ce que disent les écritures si un homme veut épouser une autre femme : « S’il prend une autre femme, il ne retranchera rien pour la première à la nourriture, au vêtement, et au droit conjugal ». (Exode 21:10)
Pour les leaders chrétiens, l’Apôtre Paul dans sa première lettre à Timothée suggère ceci: «Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement.» (1Tmothée 3:2).
Ces critères permettent au leader d’éviter les conflits conjugaux tels que la jalousie, la rivalité etc. Nous soulignons également que la polygamie n‘a rien à voir avec votre salut.














